Les mois ont passé en rivalisant de technique : câblage du cockpit, fabrication de la spatio-structure arrière et du bras central qui abrite l’hyperdrive. Les murs ont alors été littéralement repoussés pour le montage : de nouvelles portes de l’atelier ont été ouvertes et ainsi en augmenter la surface. La taille de la Bande s’est elle-même multipliée proportionnellement pour faire face à la montée en puissance de l'installation.

Hyperdrive et réacteur ionique ne sont pas que de simples mots : la moindre ailette de dissipation thermique a été reproduite. L’intégration des modules des réacteurs ont demandé une collaboration rapprochée entre les ingénieurs de Sienar-Bodoc Fleet Systems et Bodoc lui-même afin de réaliser une rétro-ingénierie à partir de l’étude du manuel de Haynes et d’un visionnage intensif de la Saga.

Voilà que toute l’alimentation en puissance était à réaliser - des mètres et des mètres de tubes carto-ondulés, aux cannelures internes conçues pour optimiser le flux de matière ionique jusqu’aux différents réacteurs.

Le grutage de la première aile a nécessité une manœuvre des plus minutieuses, avec un déplacement et une reconfiguration stratégiques des éléments du vaisseau. S’ensuivit le premier essai d’arrimage et les connexions internes, s’étalant sur plusieurs jours.

Le TIE Fighter prenait forme et son obscure splendeur se fit jour. Ce ne fut pas, hélàs ! sans attirer les nombreux regards de la galaxie. La Bande dut faire face à une tentative de sabotage rebelle ainsi qu’à une étonnante invasion de souris cartovores qui fut repoussée de justesse.

Mais après ces péripéties, le temps manquait ! Déjà le gant de Vador se resserrait sur nos vies dont chaque minute était alors comptée. Bodoc tenta le tout pour le tout : il parvint alors à inverser la flèche dans la dimension impériale de Vador et ainsi gagner de précieux jours supplémentaires.

Ce ne fut pas sans conséquence : voilà que d’étranges objets peuplèrent notre atelier, au moment où Bodoc se faisait de plus en plus rare et où nous devions entamer les finitions du vaisseau. Ici - un masque ! Et ici - une machine toute bizarre ! Et là - lumières frétillantes et explosions !

Nous ne rêvions pas : Bodoc avait décidé de passer au-delà des contraintes imposées, accédant ainsi à de nouvelles techniques et procédés. C’est ainsi qu’apparurent, entre autres, des postes de soudure d’un nouveau genre, destinés à solidifier la spatio-structure et les nombreux détails qui l’ornent désormais. Car un voyage à la vitesse de la lumière ne pardonne pas !

Déjà disponible sur les réseaux sociaux, nous en profitons pour partager ici cette vidéo d’apprentissage pour les besoins de formations de nos équipes de stormtroopers : Comment Carto-souder 👩‍🏭

Ainsi la première partie du voyage touche t-elle bientôt à la fin - si le côté obscur de la Force reste bien de notre côté. Êtes-vous prêt à embarquer ?